Table des matières
- Pourquoi choisir une crème solaire Bio ?
- Les dangers des crèmes solaires « traditionnelles »
- L’alternative : la crème solaire bio
- Quels sont nos critères de sélection ?
- Oxyde de zinc ou dioxyde de titane ?
- Le dioxyde de titane
- L’oxyde de zinc
- Nano particules ou pas ?
- Le retour des marques
- Conclusion des recherches
- Se protéger du soleil : pourquoi ? comment ?
- Notre sélection de crèmes solaires
- Faire sa crème solaire maison ?
Pourquoi choisir une crème solaire Bio ?
Les dangers des crèmes solaires “traditionnelles”
Les crèmes solaires non bio contiennent des filtres chimiques controversés qui sont nocifs pour la santé et la biodiversité. Certains de ces filtres sont des perturbateurs endocriniens, des cancérigènes et sont toxiques pour les organismes aquatiques. De plus, la plupart de ces filtres ne sont pas biodégradables et ont donc un impact négatif sur l’environnement, ils sont notamment en partie responsables de la dégradation des coraux.
Notons également que ces filtres UV ne sont efficaces que 20 à 30 minutes après application.
L’alternative : la crème solaire bio
Les crèmes solaires bio sont une alternative plus sûre et plus respectueuse de l’environnement que les crèmes solaires traditionnelles. Elles utilisent des filtres minéraux tels que l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane, ce sont les 2 seuls filtres UV acceptés en bio.
Bien qu’aucun filtre solaire ne soit parfait (ces filtres ont également malheureusement un impact sur les coraux), ces ingrédients offrent une protection efficace contre les rayons UV nocifs du soleil tout en minimisant l’impact sur l’environnement.
Ces filtres ont également l’avantage d’être efficace immédiatement après application.
Mais il est souvent difficile de trouver la bonne crème solaire, la plus saine possible. Les références proposées en magasins sont souvent limitées, et décrypter les compositions est un travail long et fastidieux, ainsi il est souvent compliqué de faire son choix !
Nous vous avons donc analysé une sélection de crèmes solaire, afin de vous aider dans votre choix.
Quels sont nos critères de sélection ?
La plupart de nos critères habituels en matières de cosmétiques s’appliquent pour les crèmes solaires. Sont donc bannis les ingrédients :
- Perturbateurs endocriniens (et controversés)
- Cancérigènes (et controversés)
- CMR (Cancérigènes, Mutagènes, Reprotoxiques)
- Nocif pour les organismes aquatiques et la biodiversité
Cependant étant donné qu’il s’agit ici de protection solaire, il est bien obligatoire d’utiliser des filtres solaires, et même en bio, aucun n’est parfait. Certains ingrédients qui font partie de notre liste d’exclusion habituelle sont ici tolérés, car ils sont bien la seule solution efficace en matière de protection UV.
Il est toujours important de comparer le bénéfice et le risque à utiliser un ingrédient qui n’est pas parfait. Ce qui serait déconseillé en utilisation quotidienne et à but purement “plaisir”, peut être toléré, voir recommandé, lorsqu’on s’expose au soleil car les dégâts causés par le soleil sont bien plus dangereux que l’utilisation de l’ingrédient en question.
Sont alors ajoutés à la liste des ingrédients acceptés pour une crème solaire :
- l’oxyde de zinc
- le dioxyde de titane
Cependant les 2 ne se valent pas.
Oxyde de zinc ou dioxyde de titane ?
Toutes les crèmes solaires bio utilisent soit l’oxyde de zinc soit le dioxyde de titane. Ce sont les 2 seuls filtres UV acceptés en bio, ce sont des filtres minéraux (par opposition aux filtres synthétiques non bio).
Le dioxyde de titane
Le dioxyde de titane est un composé d’oxygène et de titane, de formule TiO2. Il se trouve à l’état naturel et est également fabriqué synthétiquement. Il s’agit d’un pigment blanc, très opaque, qui a la capacité de réfléchir les rayons UV, cependant, s’il réfléchit très bien les UVB, il est moins efficace sur les UVA.
Il est classé susceptible d’être cancérogène (2B) par le CIRC en inhalation. Concernant l’application cutanée, des recherches sont encore en cours.
Lorsqu’il se trouve sous forme de nano particules, des premières études ont montré que le dioxyde de titane pourrait être toxique pour l’organisme en application cutanée.
Sous forme nano, il aurait une capacité importante à pénétrer la peau, et il aurait la capacité de produire des radicaux libres et d’endommager l’ADN des cellules cutanées. Des études sont encore en cours concernant de potentiels effets nocifs sur le cerveau, et sur sa capacité à former des oxydants nocifs pour la peau sous l’effet de la lumière du soleil.
L’ANSM concluait déjà en 2001 à l’existence d’un risque potentiel sur la santé.
Dernier point, le dioxyde de titane est actif par photocatalyse (la photocatalyse est la décomposition et la dégradation de polluants sous l’action de rayons lumineux), ce qui peut entraîner des réactions secondaires indésirables avec d’autres composants organiques contenus dans la crème solaire. En d’autres termes, il serait possible que certains ingrédients ne soient plus stables une fois exposés à la lumière lorsque la crème est appliquée sur la peau.
L’oxyde de zinc
L’oxyde de zinc est un composé chimique d’oxygène et de zinc, de formule chimique ZnO.
C’est également un pigment blanc, opaque, fabriqué à partir de zinc métallique, ou de carbonate de zinc. C’est un excellent filtre UV, il absorbe le rayonnement sur toute la gamme des UV-C à UV-A et peut donc être utilisé comme un filtre à large bande.
L’oxyde de zinc provoque des problèmes respiratoires en inhalation.
Les données et études sont à ce jour limitées concernant la pénétration de l’oxyde de zinc dans la peau, cependant les premiers résultats montreraient que la pénétration cutanée (y compris sous forme nanoparticulaire), semble limitée aux couches supérieures de la peau saine.
La quantité d’oxyde de zinc pénétrant ne serait que de 0,9% de la quantité appliqué, et de plus, la résorption par voie cutanée, est extrêmement faible, et ne serait que de 0,1%.
Sur peau saine, nous pouvons donc conclure que l’oxyde de zinc est extrêmement peu absorbé par la peau et reste uniquement dans les couches superficielles de l’épiderme.
L’oxyde est à ce jour connu comme beaucoup plus sain que le dioxyde de titane, sous toutes ses formes.
Nano particules ou pas ?
Lorsque nous avions investigué sur les crèmes solaires il y a quelques années, nous bannissions systématiquement les crèmes indiquées [nano] pour ne conserver que les compositions non nanos. Depuis, bon nombre de références retenues à l’époque, se sont vues étiquetées [nano] dans leur composition.
Que s’est-il passé ?
L’ANSES
En 2014, l’anses a émis un avis concernant l’utilisation des nano matériaux manufacturés présents sur le marché. Elle a établi que les risques devaient être évalués, et ce, à large échelle : crèmes solaires, textiles, aliments, peintures, industrie automobile, produits de santé…
D’après cet avis “La présence de nanomatériaux dans ces produits soulève des questions, mais également des controverses portant sur l’état des connaissances disponibles, les effets éventuels de ces matériaux sur la santé et l’environnement, l’exposition de la population générale et professionnelle et, in fine, sur les risques associés à ces substances.”
COSMEBIO
Depuis 2022, les marques répondant au label Cosmebio sont dans l’obligation d’afficher la mention [nano].
L’information complète que nous avons reçue est celle-ci :
“Depuis 2022, le label Cosmébio exige que tous ses adhérents affichent la mention [nano] dans la liste INCI de leurs produits solaires, même s’ils sont en possession d’un certificat « non nano » de leur fournisseur et quel que soit le test effectué, en raison de trop d’incertitudes sur les mesures et les résultats obtenus pour définir le caractère nano d’une matière première.”
À cause de cette nouvelle réglementation, des marques faisant l’effort de se fournir en filtres minéraux supposés non nano, se voient donc dans l’obligation d’apposer la mention [nano] sur leur emballage.
Les nano particules dans les crèmes solaires
Un nano particule est une particule (que dans ce cas on estimera de forme ronde) dont la taille est inférieure à 100 nm.
Pour la fabrication de produits cosmétiques, chaque marque reçoit de ses fournisseurs les fiches techniques correspondantes pour chaque ingrédient. Dans le cas des filtres UV minéraux, les fournisseurs doivent préciser la présence ou l’absence de nano particules. Pour ceci des mesures sont réalisées, il n’existe pas de méthode de test officielle, les méthodes les plus courantes sont la méthode MEB et la méthode DLS.
La méthode MEB (microscopie électronique à balayage)
Cette méthode consiste à balayer point par point la surface de l’échantillon à mesurer avec un faisceau d’électrons très fin afin de visualiser la surface des structures.
“La méthode MEB est une technique permettant de visualiser la surface de structures massives, l’échantillon apparaissant en volume. Un microscope électronique à balayage utilise un faisceau d’électrons très fin qui balaie, point par point, la surface de l’échantillon à observer.”
L’avantage de cette méthode est la précision, elle donne des résultats plutôt fiables sur les échantillons donnés. Ce qui lui est reproché est que cette méthode pourrait détruire, lors du passage du faisceau, les agglomérats de particules.
Cette méthode mettraient ainsi en évidence des nano particules, qui n’en seraient théoriquement pas à l’état final du produit.
Cette méthode est fiable lorsqu’elle concerne la mesure de particules « simples » et non aglomérées.
La méthode DLS
Cette méthode est basée sur le mouvement des particules, selon lequel les petites particules se déplacent plus rapidement, tandis que les grandes particules se déplacent plus lentement dans un liquide. La lumière diffusée par les particules contient des informations sur la vitesse de diffusion et donc sur leur taille.
Cette méthode est non destructive, mais les tests effectués sur des échantillons connus, montre un écart de mesure assez important.
Comparaisons de résultats de mesure entre différentes méthodes
https://pastel.archives-ouvertes.fr/tel-01102461/document
Ces mesures sont-elles fiables ?
On pourrait penser qu’il suffit alors de procéder à des mesures sur toutes les crèmes solaires existantes afin de savoir si elles contiennent des nano particules ou pas. Ce n’est pas si simple.
Dans les produits cosmétiques il est fréquent de trouver des nano particules dîtes enrobées, augmentant ainsi leur taille finale afin qu’elle ne soit plus sous forme nano. On y trouve également des agglomérats de particules, donc des « paquets » de nano particules collées, qui ensemble forment un ensemble plus grand et ne sont donc plus considérées comme nano.
Certaines marques mettent avant ces formats afin de mettre en avant que leur nano particules n’en sont pas réellement et ne représentent ainsi pas les mêmes problèmes.
La mesure MEB est controversée car elle détruirait ces agglomérats et les enrobages, et mettraient ainsi en évidence des nano particules qui n’en seraient pas à leur état dans le produit fini. Quand à la méthode DLS, elle ne fait pas la distinction entre particules isolées, agglomérées, enrobées, ou tout simplement rapprochées.
Faux négatifs et faux positifs, tout est donc possible.
Le retour des marques
Nous avons donc contacté les marques des crèmes solaires dont la composition répondaient à nos critères de sécurité en matière de composition classique. Peu nous ont répondu… Il est donc extrêmement compliqué aujourd’hui d’obtenir des informations sur les compositions réelles des crèmes solaires.
Seules les marques Comme Avant et Alphanova nous ont répondu de bonne foi et nous ont apporté des informations.
Nous notons une mauvaise foi évidente de la part de Biosolis et Weleda qui nous sortent le même prétexte « nous ne sommes pas disponibles sur le marché Français et/ou Belge » éludant ainsi la problématique.
Toutes les autres marques contactées semblent avoir « oublié » de nous répondre…
Conclusion
À l’heure actuelle, des questions se posent, mais les réponses restent parfois vagues.
Nous sommes en droit de nous demander :
- Concernant les agglomérats et enrobages : comment vont-ils résister dans le temps ou à l’exposition aux UV ? Ce qui transforme la particule nano en non nano resiste t-elle à long terme ?
- Étant donné qu’une crème officiellement indiquée [nano] ne le sera pas forcément, et qu’inversement, une crème non indiquée [nano], peut l’être, il est impossible de savoir à quoi se fier sans recherches approfondies. Tout ceci n’est pas à l’avantage du consommateur…
Après une longue analyse et en fonction de plusieurs critères (la composition, les informations complémentaires apportées par la marque, leur label) nous sommes en mesure de vous proposer une sélection de crèmes solaires qui sont à ce jour la meilleure alternative aux filtres synthétiques.
Ce qu’on sait :
- Les filtres synthétiques sont hautement nocifs et sont à bannir
- Les filtres minéraux, bien qu’imparfaits, restent la meilleure solution contre les UV
- L’oxyde de zinc est plus sain que le dioxyde de titane, a une plage d’efficacité UV plus importante et offre une plus grande stabilité au produit.
- La mention [nano] est à ce jour beaucoup trop imprécise au niveau de la réglementation et des tests effectués, pour assurer qu’une crème nano ou non nano l’est réellement. Étant donné la faible pénétration de l’oxyde de zinc dans la peau, nous choisissons de ne pas différencier les crèmes sur ce critère, qui reposerait sur de pures spéculations.
À ce titre, nous recommandons en première intention l’utilisation exclusive de l’oxyde de zinc, quelque soit l’indication sur son étiquetage.
En raison de la nocivité du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc par voie respiratoire, les crèmes solaires sous forme d’aérosol sont totalement déconseillées.
Se protéger du soleil : pourquoi ? comment ?
Les dangers du soleil sur la peau
Le soleil est indispensable dans notre vie, mais avec parcimonie, à trop forte ou trop fréquente exposition les risques sont :
- coups de soleil
- réactions photosensibles
- vieillissement cutané (Avez-vous déjà vu la photo de cet homme, routier pendant près de 20 ans ?)
- Cancers (carcinomes, mélanomes)
Même avec la meilleure crème solaire possible, n’oubliez jamais les recommandations de base pour le soleil 😉
- Pas d’exposition aux heures les plus chaudes (11h-16h)
- Pas de plein soleil pour les petits
- Lunettes de soleil et chapeau / casquette sont indispensables !
- La crème solaire se renouvelle régulièrement
- La meilleure protection reste des vêtements en matière naturel (coton, lin…) blancs qui permettent l’aération et la réverbération ou des vêtements UV spécifiques
- Même à l’ombre on se protège, en particulier au bord de l’eau et dans le sable ! Les yeux et la peau, sont tout aussi sensible à l’ombre, la réverbération des UV autour est extrêmement importante et vous expose fortement.
Notre sélection de crèmes solaires
Elles sont classés en 3 catégories de crèmes solaires recommandées, et 2 non recommandées. Les catégories se classent de la meilleure à la pire.
Si vous avez le choix entre 2 crèmes solaires, privilégiez toujours celles de la meilleure catgéorie.
Catégorie 1 : le meilleur choix, les crèmes 100% zinc
- Badger
- Cocosolis
- Comette cosmétics – Stardust Baume Solaire spf 50
- Comme avant
- Kerbi
- Laboratoires de Biarritz – Spray solaire SPF30
- Sol de Ibiza
- Suntribe
- UVBIO (SAUF Gel solaire transparent SPF 30)
Catégorie 2 : Zinc et dioxyde de titane
- Acorelle
- Laboratoires de Biarritz (Spray solaire SPF50+ (et FAMILLE) et Laits solaires 30 et 50).
Catégorie 3 : 100% titane
- Weleda
Faire sa crème solaire maison ?
L’idée peut sembler séduisante. Je suis moi-même une grande fan des produits maisons, et je créé mes propres recettes depuis plusieurs années. Cependant, fabriquer sa protection solaire n’est pas anodin.
La protection UV est quelque chose de très spécifique, qui se mesure avec des tests laboratoires précis, que nous ne pouvons pas réaliser à la maison. Sur internet on trouve bien quelques soit disant indicateurs de SPF en fonction des ingrédients, ainsi l’huile de pépins de framboise aurait paraît-il un spf de 30 pour les UVB et 8 pour les UVA, l’huile d’avocat aurait un indice de 15, et bien d’autres. Sans compter évidemment l’oxyde de zinc qui est un ingrédient connu dans la cosmétique maison, surtout quand on a des enfants. Mais dans quelles conditions sont mesurés ces indices ? Ces conditions s’appliquent-elles à l’application cutanée d’une crème ? Comment s’adaptent les indices en fonction des mélanges d’ingrédients ?
La formulation d’un cosmétique est une science précise, qui ne laisse pas de place à l’approximation. Il est extrêmement important de connaître tous les principes de base et de les appliquer pour se lancer dans la fabrication, et encore plus dans la formulation d’un cosmétique.
Une crème solaire est un produit beaucoup trop précis, sensible, et important, pour se permettre de jouer à l’apprenti chimiste.
Fabriquer sa crème solaire maison ne garantit absolument pas une bonne protection, nous ne pouvons pas connaître l’indice de protection de notre produit, et nous ne pouvons pas le tester.
Il ne suffit pas de “ne pas prendre de coups de soleil” pour être garanti que la protection est efficace, les brûlures étant provoquées par les UVB tandis que le vieillissement cutané et les cancers sont provoqués par les UVA.
Ainsi, nous déconseillons absolument la fabrication de crème solaire maison.
Si vous souhaitez fabriquer votre crème hydratante quotidienne, et y mettre des ingrédients connus pour apporter une protection solaire pour la vie de tous les jours, cela reste toujours une bonne idée. Tant que ça se limite à cette utilisation, et que vous ne comptez pas sur ça comme une réelle protection active.
En résumé :
- ajouter des ingrédients à indice de protection solaire pour un hydratant visage quotidien : Oui !
- Fabriquer sa propre crème dans l’idée de réaliser une protection efficace à 30 ou 50 pour s’exposer durant l’été : Non !
Les marques non retenues
Retrouvez ci-dessous la liste des marques analysées et qui ne correspondent pas à nos critères.
Vous vous retrouvez en situation d’urgence ? Vous avez besoin d’une protection solaire immédiatement et vous ne trouvez pas de référence des catégorie 1, 2 ou 3 ?
Dans le pire des cas, optez pour une crème classée catégorie 4.
Catégorie 4 : Les crèmes à filtre minéral
Dans la quasi totalité des cas, leurs compositions ne sont pas retenues à cause de la présence d’aluminium.
- Alphanova BIO
- Avril (ne semble plus commercialisée)
- Bioregena
- Biosolis
- Cattier
- Druide
- Eco Cosmetics
- Gamarde
- Niu
- Laboratoires de Biarritz (Crème solaire Bébé & Enfant SPF50+)
- Laboratoire du Haut Ségala
- Patyka
- Propos Natur – Crème solaire Helios Protection SPF 50+
- Secret de Miel
- UVBIO – Gel solaire transparent SPF 30
Catégorie 5 : Les crèmes à filtres synthétiques
- Action
- Aderma
- Alphanova NON BIO nouvelle version (packaging blanc et rose)
- Avène
- Bioderma
- Biotherm
- Caudalie
- Cien
- Clarins
- Clinique
- Corine de Farme
- Ducray
- Estée Lauder
- Forever – Aloe Sunscreen*
- Garnier Ambre Solaire
- L’Oréal Paris
- Eucerin
- Garnier
- L’Oréal
- Paris
- La Roche-Posay
- La Rosée
- Lierac
- Lovea
- Mixa
- Mustela
- Nivea
- Nuxe
- Respire
- Roc
- SVR
- Uriage
- Vichy
* Forever – Aloe Sunscreen ne contient pas de filtres synthétiques, cependant elle contient d’autres ingrédients nocifs (notamment du phenoxyethanol) qui la classent dans cette catégorie de produits à bannir.
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Rédaction : Anne Jouan
Crédit photo : Anne Jouan
Sources
https://www.cosmed.fr/download/?url=2021/02/cp-cosmed-vrai-faux-sur-les-nano.pdf
https://ecocert.app.box.com/v/Referentiel-Ecocert
https://www.nouvelobs.com/planete/20150803.OBS3600/cremes-solaires-comme-un-poison-dans-l-eau.html
https://www.cosmebio.org/fr/nos-dossiers/2016-08-nanoparticules-dioxyde-titane-oxyde-zinc/
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/03/11/07fee639ffe2915fd26d91d42a9487d8.pdf
https://bvs.anses.fr/sites/default/files/BVS-mg-027-Vinches_Halle.pdf